Vos oeuvres

Moi je l'ai vécu

mdr et c'est traumastisant?

Très...

Sa c'est sur Hert tu es traumatisé et tu te réfogi dans le paradis artificielle du flood

voila une autre personne converti au flood venez du coté flood de la force

Moi je ne mettrais pas de commentaire pour sa...


A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur,
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.


Elle cherchait d'un œil troublé par la tempête
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.



De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.


Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.


Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle
Comme pour recueillir un doux remercîment.


Elle cherchait dans l'œil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir :


— « Hippolyte, cher cœur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?


Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;



Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de bœufs aux sabots sans pitié....
Hippolyte, ô ma sœur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié,


Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! »


Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
— « Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.


Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.


Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : mon ange !
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.


Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée,
Toi que j'aime à jamais, ma sœur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée,
Et le commencement de ma perdition ! »



Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'œil fatal, répondit d'une voix despotique :
— « Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?


Maudit soit à jamais le rêveur inutile,
Qui voulut le premier dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problême insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !


Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !


Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un cœur vierge à ses cruels baisers ;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés ;


On ne peut ici bas contenter qu'un seul maître ! »
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain : — « Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur,


Brûlant comme un volcan, profond comme le vide
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide,
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.



Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux. »


Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel ;
Plongez au plus profond du gouffre où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,


Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage ;
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.


Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.


L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.


Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
À travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous

Beaudelaire - Les Fleurs du Mal

Le titre c'est Vos oeuvre mais c'est vrai que Beaudelaire est un tres bon poéte

C'est MON topic et j'ai mis sa paske ya pas d'autres endroits pour, voilà c'est tout

Bas faut faire un azutre topic alors (je veus bien le afire demain la j'ai pas le temps...)

Calme Nuage je te fesait juste remarqué je t'aggréssai pas

Moi non plus lol, enfin je croix po ...
En ce moment me dis tout le temps que je m'énerve, mais trop pas >.<

Et bas voila ça va toujours mieux ^^... Enfin dans cette environnement...

Jsé pas le MON en majuscule m'a fais peur lol non je voulait juste préciser que je t'aggréssait pas ^^

Le mon en majuscules c'était pour accuser le coup lol
Et pi bon, reagissez plutot sur le poeme que sur sa !

Vos avis s'ils vous plait

Guerre Civile

Voila trois mois que cette révolution à commencée
Voila trois mois que nous en avons eus assez
De tous ses cris et ses pleurs
De toute cette douleur

Voila trois mois que nous pris les armes
Voila trois mois que nous avons vendu nos âmes
Contre cette liberté qui nous est si chère
Nous n’hésitons pas à sacrifier notre chaire

Voila plus de deux moins qu’ils ont ripostés
Voila plus de deux moins qu’ils nous ont envoyé l’armée
Contre les canons de leurs chars
Nous avons du déployer tous notre art

Voila bientôt un mois que nous avons été repéré
Voila bientôt un mois que nous avons été attaqué
Face à leurs armées, au combien forte en cruauté
Nous n’avons presque rien, juste notre liberté

Voila bientôt deux semaines que je suis emprisonné
Voila bientôt deux semaines que je suis enfermé
Par ce régime qui préfère la cruauté
Au bonheur et à la liberté

Voila trois jours que j’ai été pendu
Voila trois jours que j’ai été vendu
Achevé par se système que je hais
Tué par ses idées que je combattais

Voila une heure que mon amour est au courant
Voila une heure qu’elle s’es enfuit en courant
Loin de ce pays qui assassiné son mari
Loin d e ce gouvernement qui la trahit

Une ptit poesie contre le racisme, nazisme ou autre rage raciale.

Quel Homme merite d'etre considéré ainsi
Alors qu'il tue par raison d'une ideologie?
Quel Homme merite de l'admiration
Alors qu'il juge sur la religion?
Ne pas accepter la difference
C'est ne pas accepter l'Humanité
Car tout Homme est different et unique
Et reste un Homme malgrés ces croyances
La couleur, la religion ne sont que des futilités
l'Homme se definit aussi par l'esprit critique
Et un Homme jugeant sur la peau et les dieu
Manque cruellement de cet esprit
Tuer sur les apparences exterieur est honteux
Les Hommes doivent vivre quelque soit leurs avis
Les races inferieur n'existe pas
Et si, sur cet terre il y en a
C'est bien ceux qui prone la haine
Et juge sur les origine et religion
Les conflits raciale ont deja causé tant de peine
Tant de guerre, de souffrance et de légions
Deja faites au nom d'ideologie stupide
Certains allant jusqu'au Genocide
Arreter l'hemoragie de la terre
nous sommes tous citoyens du monde
Et que nous puissions etre fiére
De vivre sur cet belle planéte ronde

Whatever



I was hopin' so , I was believ(in)g,
Was it just my imagination ?

Disappointment still eludes me
Redemption seems to be saldy a good way…

Plz , squeeze the air and keep the rest out
I wish I could lie, and never could fail

Tears do not alleviate heart's pain

tite rockeuzeee a écrit:

ya vrément de struc superbe ^^
bravo a tous ^^

ouais clap clap clap c'est vraiment très beau et très émouvant...

rockmiss a écrit:

tite rockeuzeee a écrit:

ya vrément de struc superbe ^^
bravo a tous ^^

ouais clap clap clap c'est vraiment très beau et très émouvant...

Je sent comme un foutage de gueulle?

mais non je te jure c'est vraiment beau , j'aime beaucoup celui de NuageXparano sur la petite poupée c'est vraiment bien fais!!Bravo NuageX